Une maladie neurodégénérative est une maladie issue de la perte progressive de neurones : on parle de dégénérescence. Une dégénérescence intervient lorsque des tissus ou cellules du système cérébral se détériorent. En neurologie, les différentes formes de dégénérescence du cerveau, et donc des neurones, font partie de la catégorie des démences, ces maladies qui diminuent les fonctions du cerveau. De quoi retournent-elles vraiment ?

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Plein zoom sur les maladies neurodégénératives


Lorsqu’on se réfère aux maladies neurodégénératives, on distingue principalement celles d’Alzheimer et de Parkinson, et pour cause. Il s’agit des affections les plus répandues de cette catégorie. Plus d’un million de Français sont par exemple touchés par elles, bien qu’il en existe d’autres, généralement désignées comme leurs « apparentées ». Il s’agit par exemple de :

  • la maladie de Huntington ;
  • la dégénérescence corti-basale ;
  • la maladie de Steele-Richardson ;
  • la démence à corps de Lewy encore appelée DCL…

Quels sont les facteurs liés à la contraction de ces pathologies ?


Les pathologies neurodégénératives telles que l’Alzheimer et la maladie de Parkinson sont très souvent liées au vieillissement. Elles apparaissent en effet à une période où l’individu se retrouve à un âge très avancé de sa vie. Pour certaines d’entre elles comme la maladie d’Alzheimer, le facteur âge a clairement été établi par les scientifiques. En effet, plus les personnes sont âgées, plus elles ont de chance de la développer.

D’un autre côté, le facteur environnemental semble jouer un rôle important dans le développement et la croissance de ces maladies du cerveau. Il s’agit en premier de l’action de certains pesticides qui sont des perturbateurs endocriniens et sont connus pour interférer énormément avec le système hormonal. Nous avons également les substances chimiques présentes dans l’eau, l’air, les objets usuels…

De plus, la sédentarité paraît aussi comme étant un catalyseur du développement de ces maladies. Elle contribue particulièrement à faire naître des maladies cardio-vasculaires qui, couplées à un mauvais mode de vie (alimentation non équilibrée, stress fréquent), augmentent grandement le risque d’apparition des maladies neurodégénératives.

Existe-t-il des prises en charge pour les personnes atteintes ?

En dépit de l’évolution de la médecine, il n’existe pas de traitements curatifs à ce jour contre ces maladies neurodégénératives. En dehors de la prévention et de certains soins spécifiques pour ralentir leur évolution, la médecine demeure en effet sans réponse. Par conséquent, la prise en charge dépend du type de pathologie et de son stade d’évolution.


Quoi qu’il en soit, pour les personnes atteintes, il est recommandé de les accompagner en faisant appel à une aide à domicile ou à un service qualifié. Toutefois, il est capital de vite diagnostiquer ces maladies, ceci dès l’apparition de certains signes avant-coureurs.

Ces signes qui doivent vite vous alerter

Bien que la médecine n’ait pas encore pu trouver des remèdes curatifs à ces maladies, il importe de se rappeler que leur traitement décline de meilleurs résultats si elles sont diagnostiquées à temps. Voilà pourquoi reconnaître les signes qui précèdent les maladies neurodégénératives est crucial pour tout individu qui atteint progressivement le troisième âge.

Il faudra donc faire attention (entre autres) à des troubles affectant la pensée, les émotions et les relations interpersonnelles. La personne atteinte perd progressivement sa mémoire, a du mal à raisonner ou avoir le sens critique. Parfois cette dernière peut aussi tendre à devenir amnésique ou désorientée. D’autres signes également peuvent nous aider tels les tremblements au repos, les difficultés d’exécution de certains mouvements, l’insomnie, des troubles alimentaires ou la dépression.