Les progrès réalisés en médecine ces vingt dernières années ont été fulgurants. De nombreuses techniques de diagnostic, d’analyses et d’interventions chirurgicales ont vu le jour au fil du temps. Le domaine de l’imagerie médicale n’est pas resté de marbre. Aujourd’hui, d’innombrables examens permettent de détecter à temps les lésions, de les traiter plus rapidement et d’offrir de meilleures chances de guérison aux patients. Dans cet article, on vous présente les plus importants.         

Sommaire

Imagerie médicale : Approche définitoire

L’imagerie médicale est une spécialité de la médecine dont le but est de produire des illustrations du corps humain afin de les analyser pour diagnostiquer, traiter et surveiller l’évolution des pathologies. Elle peut être aussi appréhendée comme l’ensemble des moyens d’obtention et de restitution d’images d’une partie du corps humain affectée par le biais de divers phénomènes comme :

  • La résonnance magnétique nucléaire ;
  • Les rayons X ;
  • La radioactivité ;
  • La réflexion d’ondes ultrasons ;
  • Etc.   

Apparus durant le XXe siècle et perfectionnés au fil des années, ces méthodes et les appareils servant à leur application font l’objet d’un contrôle qualité imagerie médicale. Cette vérification vise à maintenir ou optimiser la qualité des images obtenues.

La notion d’imagerie médicale comprise, place maintenant aux principaux examens qu’elle comprend.      

La radiographie

La radiographie est certainement le plus connu des examens d’imagerie médicale. Il s’agit en réalité d’une technique d’imagerie de transmissions usant (selon les besoins) de rayons X ou de rayons gamma. On parle alors respectivement de radiographie X ou de gammagraphie. Les illustrations obtenues au final portent également, par extension, le nom de « radiographies ».

Cet examen sert à dépister différentes pathologies ou lésions notamment après un choc post-accident ou une crise. Il permet aussi aux spécialistes de veiller à la bonne prescription d’un traitement dans le cadre d’opérations dites « invasives » ou pour les radiothérapies.          

L’échographie

Encore appelée « ultrasonographie », l’échographie consiste à utiliser des ondes sonores inaudibles (ultrasons) pour observer l’intérieur du corps. C’est un examen sans douleur et non invasif qui sert beaucoup dans le dépistage de nombreuses pathologies, mais pas seulement. Il aide également au guidage optique d’autres types d’examens tels que les biopsies. On l’utilise surtout lors des consultations prénatales.  

L’IRM

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est l’un des procédés les plus puissants et les plus efficaces de l’imagerie médicale. Il permet d’obtenir des visuels 2D ou 3D de l’intérieur d’un organisme toujours de manière non invasive. Un examen IRM sert à visualiser diverses parties du corps pour dépister certaines pathologies cachées comme les cancers. Il permet également aux médecins de définir le stade et de mettre en place un traitement adapté.    

L’endoscopie

Suggérée par un professionnel de la santé en cas d’atteinte d’un organe, l’endoscopie permet l’observation de l’intérieur d’un organe ou d’une cavité de l’organisme à l’aide d’un endoscope. À la suite de cette observation, un diagnostic est finalement posé. On parle ainsi « d’endoscopie diagnostique ». Généralement, le but est d’identifier de probables lésions des muqueuses.  

Le scanner

Confondu à l’IRM, le scanner sert à détecter un changement de volume d’une structure. Les illustrations acquises au moyen d’un faisceau de rayons X permettent de localiser des lésions ou renseignent les docteurs sur une partie de corps avant d’y réaliser une éventuelle opération.